L’assurance du juste telle un jeune lion
Proverbes 28/1 ; 12 ; 25.
Béni soit le Seigneur pour la richesse de sa Parole, qui encourage et nous trace la voie par excellence, pour que l’on y marche et que l’on soit par là une source de bénédiction pour l’œuvre de Dieu en général.
La volonté de Dieu à l’égard de chaque disciple engagé: vivre dans cette assurance spirituelle, autant dans la foi, que dans le salut en Christ. Non, pas dans le but d’en retirer une gloire personnelle, mais que Christ en soit glorifié.
Venons-en à cette qualité spirituelle du juste, que Salomon a choisi d'illustrer par l'image du lion : l'assurance.
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Le juste a de l’assurance comme un jeune lion.
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Le juste a de l’assurance :
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En qui et en quoi ?
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Le juste a de l’assurance :
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Pour le temps présent
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Pour le temps futur
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Le juste a de l’assurance :
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Les clés de cette assurance
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Les fruits de cette assurance
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Le juste a de l’assurance en qui et en quoi ?
Tout d’abord cette assurance est le fruit de la foi, qui prend sa source en Christ le Sauveur et le Seigneur.
L’auteur de l’Epître aux Hébreux dit bien de la foi :
« Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celle qu’on ne voit pas. » Hébreux 11/1.
L’apôtre Jean dit : « Nous avons auprès de Lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. » 1 Jean 5/14.
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Christ est la source de l’assurance du salut Esaïe 12/2.
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Christ est la source de l’assurance du pardon 1 Jean 1/9.
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Christ est la source de l’assurance de la vie éternelle Jean10/28.
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1Jean 5/13. 1Jean 2/28
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Christ est la source de l’assurance de la foi dans l’accomplissement de ses promesses Actes 20/32 ; Romains 8/16-17.
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Christ est la source de l’assurance dans l’écoute de nos prières et de l’exaucement. 1Jean 5/14.
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Le juste a de l’assurance pour le temps présent, comme pour le futur.
« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère » Hébreux 11/1
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On espère pour le temps présent
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On espère aussi pour le futur.
Il y a des choses qu’on espère voir s’accomplir dans le temps présent, et d’autres, dont nous savons qu’elles s’accompliront dans le futur, parce que le temps appartient à Dieu.
Jésus a bien dit à ses disciples, dans Jean 14/1 ceci : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père (…).»
Ce qui veut dire dans le présent : faites confiance à Dieu et à sa Parole.
Ce qui veut dire aussi pour le futur : Dieu ne peut vous tromper, ni celui qui vous a été donné. Ce qui vous a été promis, vous le verrez s’accomplir dans vos vies, mais aussi dans des milliers d’autres.
Jésus a bien dit encore à ses disciples qui étaient prêt du figuier maudit : « Ayez foi en Dieu. » Marc 11/22.
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Les clés de cette assurance ou la source de l’assurance
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C’est l’Eternel Proverbes 3/26
« Car l’Eternel sera ton assurance, et il préservera ton pied de toute embûche. »
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C’est la parole de Christ Actes 4/13
« Lorsqu’ils virent l’assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’étaient des hommes du peuple sans instruction ; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus »
« Cette assurance-là, nous l’avons par Christ auprès de Dieu. » 2 Corint.3/4.
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C’est l’Esprit Saint Actes 4/31
« Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblées trembla ; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. »
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Les fruits de cette assurance
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C’est la paix qui surpasse toute intelligence Es.26/3-4 ; Rom.5/1
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C’est la joie dans l’exaucement et dans l’accomplissement de la parole
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C’est l’adoration, expression de reconnaissance envers la grâce de Dieu.
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Le juste a de l’assurance comme un jeune lion.
Proverbes 28/1.
Le juste a de l’assurance : c’est à dire : qu’il a des certitudes, des convictions bien ancrées en Christ, qui lui permettront de résister, de ne pas broncher, de ne pas reculer face à l’adversité.
On peut prendre l’exemple de l’aveugle de naissance, qui a été guéri par le Seigneur.
Cet homme a exprimé sa conviction face aux Pharisiens, qui ont voulu le faire douter, qui ne croyaient pas qu’il fût aveugle. Mais il va faire plusieurs confessions de foi remarquables :
Jean 9 et verset 25 : « S’il est pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois. »
Jean 9 et verset 31 : « Nous savons que Dieu n’exauces point les pécheurs ; mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. »
Quand on lit dans l’Epître de Jean, nous pouvons découvrir plusieurs certitudes, qui doivent pouvoir habiter dans le cœur de chaque disciple de Jésus-Christ, qui sont nés de Dieu et qui ont un témoignage à rendre devant le monde.
Il y a ce verbe « savoir » qui revient très souvent dans la première épître de Jean, pour bien montrer la place de l’assurance, de la conviction dans la vie du disciple.
Le disciple de Jésus-Christ doit être un homme de conviction, de persuasion. « Je sais en qui j’ai cru » ou « en qui je crois »
C’est ce que l’apôtre Paul dira à Timothée : « Et c’est à cause de cela que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là. »
2Timothée 1/12.
C’est Paul qui fera encore cette confession de foi en écrivant aux chrétiens de Rome : « Car j’ai l’assurance que n i la mort ni la vie, ni les anges, (…), ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifester en Jésus-Christ notre Seigneur. »
Romains 8/38-39.
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Cette assurance ne peut que l’amener à triompher de ses ennemis, et ce sera une grande gloire pour le Seigneur, parce que cette victoire reposera et sera le fruit de l’œuvre de Christ à la croix.
Salomon ajoute au verset 12 de ce même chapitre 28 : « Quand les justes triomphent, c’est une grande gloire. »
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Cette assurance doit être nourrie des promesses de Dieu.
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Cette assurance doit être élaguée de tout ce qui voudrait l’affaiblir et l’amener à perdre de cette autorité spirituelle.
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Cette assurance doit être entretenue dans une communion vraie et profonde en Christ, afin de pouvoir faire front à l’adversité et à tout ce qui pourrait surgir venant de l’adversaire de nos âmes.
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Le juste a de l’assurance comme un jeune lion.
Proverbes 30/30 :
« Le lion, le héros des animaux, ne reculant devant qui que ce soit. »
Quelle belle image spirituelle pour nous chrétien qui voulons marcher en vainqueur pour vaincre.
Quelle belle image spirituelle que le Seigneur nous a laissé, pour nous dire que le lion de la tribu de Juda le rejeton de David a triomphé ou vaincu pour ouvrir le livre des sept sceaux, Jésus-Christ l’Agneau immolé pour nous sur la croix.
Quelle belle image spirituelle de Jésus-Christ qui n’a point reculé devant la souffrance qu’il allait endurer, devant le traitement des plus cruels que lui ferait subir les hommes. Il n’a point reculé devant la croix, lieu de malédiction, de séparation de son Père pour un temps, à cause du péché qu’il allait porter.
Non, Jésus n’a pas reculé, même si dans le jardin de Gethsémané il a pu dire à son Père : « si cette coupe pouvait s’éloigner de moi, mais toutefois que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » Luc 22/42.
Quelle belle image spirituelle, de foi, de hardiesse pour nous, nous invitant par là à ne pas reculer, mais à avancer, parce que celui qui est en nous est plus fort que celui qui est dans le monde.
Nous n’avons pas à reculer devant les menaces du monde, parce que Jésus nous a fait la promesse d’être avec nous, mais il dira à ses disciples : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Jean 15/33.
Nous avons dans l’Ancien Testament, comme dans le Nouveau Testament des exemples d’hommes, qui, pour certains on reculé face à l’ennemi, et qui pour d’autres ont fait front à l’adversaire, qui lui ont résisté en face et qui l’ont vaincu.
C’est cette trempe là dont le Seigneur a besoin dans son service, des hommes et des femmes qui ne reculent pas, mais qui vont faire de la résistance en s’appuyant sur la victoire de Christ.
Prenons des exemples :
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Saül et le peuple et David fasse à Goliath/ Les uns reculent chaque fois que Goliath apparaît, tandis que David va relever le défi en allant au devant de cet ennemi pour le vaincre, le terrasser et sortir Israël de l’opprobre. 1 Samuel 17.
Regardons ce que Saül dit à David : « Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu es un enfant, et il est un homme de guerre dès sa jeunesse. »
La réponse de David à Saül : « Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, je courais après lui, je le frappait, et j’arrachais la brebis de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par la gorge, je le frappais, et je le tuais. » 1 Samuel 17/33-35.
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Pierre qui a renié son Seigneur, allant jusqu’à nié de le connaître, d’avoir été avec lui, parce qu’il avait peur de subir le même sort que celui de Jésus. Luc 22/54-62.
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Paul et ce qui l’attendait à Jérusalem et ensuite à Rome. Voici ce qu’il dira à l’église et aux anciens d’Ephèse à ce sujet : Actes 20/22-24.
« Et maintenant voici, lié par l’Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m’y arrivera ; seulement, de ville en ville, l’Esprit Saint m’avertit que des liens et des tribulations m’attendent. Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’étais précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. »
Regardons ce qu’il dira aux chrétiens réunis dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui ont cherché à le dissuader de poursuivre son voyage jusqu’à Jérusalem, lorsque Agabus prophète lui a annoncé ce qu’il l’attendait : « Que faites-vous, en pleurant et en me brisant le cœur ? Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore de mourir à Jérusalem, pour le nom du Seigneur Jésus. » Actes 21/13.
La Parole de Dieu est remplie de témoignages où nous retrouvons ces contrastes, pour justement nous apprendre à se positionner dans notre vie spirituelle vis à vis de l’adversité, des persécutions sournoises que nous pourrions vivre, vis à vis des manœuvres du diable qui rôde comme un lion rugissant cherchant qui se laissera dévorer par lui.